Après les appareils Nex, Sony a retravaillé sa gamme d’appareils photo hybrides en développant la gamme Alpha. Avec l’Alpha 7 II, on se retrouve avec l’appareil le plus ergonomique et le plus achevé de cette nouvelle génération. Notre modèle de test dispose également de nombre de caractéristiques et de fonctionnalités, qui rappellent l’évolution des gammes hybrides chez Sony.
Sommaire
Prise en main
Les appareils hybrides de Sony correspondent généralement à de petits appareils guère adaptés aux grandes mains occidentales. De ce fait, la préhension des hybrides Sony s’avère fastidieuse. Une réalité que le fabricant japonais a essayé de remédier, en enrichissant les fonctionnalités des nouveaux produits à l’image de l’Alpha 7 II.
La prise en main dépend, bien évidemment, de la morphologie. On insiste, ici, sur le rôle du ressenti subjectif qui s’établit au cours du premier contact avec l’appareil. Nous vous recommandons de bien prendre votre temps et de tester l’appareil pour le découvrir pleinement, avant de passer à l’achat.
L’appareil se manipule facilement et confortablement par les utilisateurs, avec une prise en mains simple et intuitive ; les touches sont paramétrables et permettent de le personnaliser.
Ergonomie
L’A 7 II reprend les mêmes caractéristiques que celles de l’Alpha 7 avec quelques améliorations ergonomiques et un système de stabilisation cinq axes. Le nouveau boîtier pèse près de 550 grammes, ce qui le rend plus volumineux que d’autres modèles concurrents.
Le viseur de l’Alpha 7 II offre une prise de vue fluide et étendue. L’écran ne profite pas de la technologie tactile. En revanche, on retrouve un écran orientable à 45 degrés vers le bas et à 90 degrés vers le haut. L’écran de l’A7 II offre un bon degré de contraste et de lisibilité.
la marque nipponne a souvent tendance à placer la touche vidéo sur le coté gauche de l’appareil, très incommode pour les utilisateurs. L’Alpha 7 a beaucoup gagné en taille et en robustesse par rapport aux modèles hybrides précédents. Au premier contact, il semble beaucoup plus robuste avec un grip plus solide. L’appareil est sublimé par un habillage en magnésium et une finition en noir.
On aime la présence d’une puce wifi qui permet aux utilisateurs de transférer leurs fichiers vers leur mobile ou tablette. Notre critique concerne l’absence d’un flash intégré chez l’A 7 II et la faible autonomie du boîtier.
Il n’y a pas de différence flagrante à signaler côté design. Il s’agit tout simplement de quelques modifications qui permettent de différencier ce modèle de son prédécesseur.
Une fiche technique complète
Les ingénieurs de Sony sont arrivés à développer un produit qui propose une fiche technique aboutie. Le boîtier se démarque par ses caractéristiques techniques à savoir une obturation qui répond aux exigences de la cible, une vitesse de 1/8000ème de seconde, un AF rapide et une stabilisation 5 axes.
Autofocus amélioré
Sony a mis au point le module autofocus de l’appareil Alpha 7 II en y ajoutant plus de collimateurs. Cet ajout permet de peaufiner la qualité finale de l’image, en couvrant une zone plus large. L’AF fonctionne parfaitement sur les sujets instables et en mouvement. Cet appareil est doté d’un AF hybride à corrélation de phase et détection de contraste efficace et concurrentiel. Notre critique, ici, concerne l’absence de contact tactile avec l’écran pour assurer la mise en point.
Une stabilisation 5 axes
Le boîtier de l’Alpha 7 II se distingue des autres appareils de la gamme par la stabilité de son capteur. On parle ici d’un système de stabilisation cinq axes qui touche l’ensemble des appareils Alpha. Généralement, les zooms de Sony sont dotés d’une bonne stabilisation.
De ce fait, l’appareil permet de corriger les interférences en compensant le déplacement des axes (horizontaux ou verticaux). Le système 5 axes permet d’améliorer la qualité de l’image en apportant les corrections nécessaires aux décalages suivants : décalages angulaires (yaw et pitc), décalages latéraux et verticaux et décalage autour de l’axe Z (roll). Le boîtier adapte son système en fonction des optiques employées.
D’après nos tests, on peut largement dire que ce système de stabilisation est loin de ressembler à celui implanté dans les Olympus OM-D E-M5 et OM-D E-M1.
Qualité d’image et ISO
Les 12 MP de l’Alpha 7 II sont un peu décevants, d’autant que la majorité des appareils compacts hybrides dépasse la barre des 20 MP. La qualité de l’image reste tout de même satisfaisante. De notre côté, nous n’avons pas relevé de grands changements par rapport à la qualité photo de l’Alpha 7.
Notre boîtier test nous offre une bonne qualité d’image, comprise entre 100 ISO et 800 ISO ; à partir de 1 600 ISO, on commence à remarquer une légère dégradation dans les détails. Cette déformation est accentuée avec le lissage des détails à partir de 3 200 ISO. Les clichés restent utilisables jusqu’à 6400 ISO, que nous jugeons comme la limite à ne pas dépasser pour avoir une image finale de qualité.
Ce que nous apprécions dans l’Alpha 7 II, c’est la dynamique de ses fichiers RAW (autrement dit, les fichiers bruts). Nous avons remarqué un excellent maintien des détails sous différentes conditions d’éclairage. Ce boîtier propose également des fichiers JPEG directement exploitables. Sony met en avant un rendu couleur et un contraste assez satisfaisants.
Mode vidéo
En testant le mode vidéo de l’Alpha 7 II, nous avons noté l’excellente qualité vidéo qui rappelle la finesse et la technicité des appareils Sony. L’utilisateur peut profiter de l’enregistreur externe (par la prise micro HDMI) pour capter un signal RAW 4K. L’enregistrement vidéo se fait au format XAVC-S en mode 25p et 50p. L’appareil assure un enregistrement Full HD en mode MP4, AVCHD et bien évidemment, XAVC-S.
Le Codec XAVC-S est celui qui assure la qualité vidéo la plus prononcée. Ce format est l’un des atouts que Sony exploite pour devancer ses concurrents. A l’usage, il est recommandé d’équiper votre appareil d’une carte mémoire très haut débit, à l’image des cartes UHS-II.
De plus, l’A7 II embarque une sortie casque et une entrée micro, qui assurent un enregistrement sonore de qualité.
Conclusion
Avec l’Alpha 7 II, Sony nous propose un appareil à la fois robuste et performant qui offre une bonne montée en ISO et une bonne qualité d’images (photos et vidéos). Equipée d’un nouveau système de stabilisation sur 5 axes, l’A 7 II se distingue par ses capacités vidéographiques (formats XAVC-S, MP4 et AVCHD).